Pascale Tremblay est née à Chicoutimi en 1964 dans une famille de cinq enfants.  Elle perd sa mère à l'âge de 14 ans dans un accident d'auto et demeure seule avec sa soeur et son père jusqu'à 16 ans. Ensuite, sa soeur partira pour vivre à Montréal et Pascale restera seule avec son père, les autres membres de la famille étant déjà partis vivre leur vie ailleurs. 

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À 18 ans, une expérience un peu particulière change sa vie et lui fait découvrir que Dieu  n'est pas une invention de l'homme ou une légende comme elle le pensait, mais qu'il est bien réel, la connaît personnellement et l'aime.  À partir de cette découverte de Dieu, sa vie prendra un nouveau sens, ce sera le tournant le plus important.
 
Auparavant, elle n'avait pas d'orientation ni de sens profond à sa vie.  Dorénavant, elle  savait qu'elle voulait travailler pour Dieu.  C’est à partir de ce temps qu'elle a décidé de suivre Jésus.  Elle ne savait pas comment, ni de quelle manière concrète elle allait servir Dieu, mais elle avait décidé de lui donner sa vie.  C'est aussi à cette époque qu'elle commença à jouer de la guitare, faire ses premières compositions et à chanter pour Dieu dans les veillées de prières avec sa meilleure amie Nancy.

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À 20 ans, elle consacra sa vie à Dieu dans une communauté religieuse qui avait un style jeune, missionnaire et contemplatif à la fois.  Dans cette communauté, Pascale apprit à développer son talent artistique en même temps que la composition.  À l'âge de 24 ans, elle perd son père d'une maladie de poumons.

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Un an après la mort de son père, ne se sentant plus à l'aise dans cette communauté, elle retourna vivre dans le monde après cinq ans de vie consacrée. Peu de temps après, la communauté où elle avait vécue s'est dissoute. Ce fut une dure épreuve pour elle, mais malgré les déceptions et désillusions de cette expérience, cela ne remettait pas en question son but dans la vie et son appartenance à Jésus.  Elle choisit de continuer à marcher dans la foi malgré les difficultés et de faire confiance à Jésus qui la guidera et ne l'abandonnera jamais, peu importe le style de vie, religieuse ou pas.

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Pas très longtemps après sa sortie de communauté, elle rencontra Denis, un sympathique agriculteur célibataire de la Baie.  C'était le beau-frère de sa meilleure amie Nancy chez qui elle est allée vivre temporairement en attendant de se trouver un appartement.  Après quelque temps, elle et Denis ont commencé à se fréquenter comme amis au début, pour ne pas aller trop vite, comme le disait Pascale.  Mais, un an et demi après, Pascale et Denis unissent leurs vies par le sacrement du mariage en août 1991.

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Au printemps 1994, c'est la naissance de leur première fille Marie-Anne et ensuite ce sera au tour de Mélanie en 1996.  Ses deux filles sont les plus beaux cadeaux qu'elle à reçus de toute sa vie et elles ont complètement changé l'existence de Pascale.  Sa petite famille est devenue sa vraie communauté.

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En 2003, un prêtre venu de France, l'abbé Michel Corteville, était en visite à Chicoutimi dans le Centre Mariale-Notre-Dame-de-la-Salette.  Après avoir écouté quelques compositions de Pascale, il interpella celle-ci à faire une cassette.  Pascale prit cette invitation au sérieux, mais ne se considérant pas comme une bonne chanteuse, elle demanda d'abord à une amie d'être l'interprète de ses chansons.  Celle-ci semblait intéressée au début, mais par la suite, à cause de la distance à parcourir et de ses autres engagements, cela lui était impossible.  Pascale devra donc chanter elle-même ses chansons.  Faisant d'abord quelques essais dans un studio à Chicoutimi, Pascale se rendit compte qu'il lui serait impossible de faire un beau disque si elle n'apprenait pas à mieux chanter.

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En 2004, Pascale  commença ses cours de chants à l'école de musique avec Johanne Bouchard qui, elle aussi est  auteur compositeur interprète. Elle réussira à faire son premier album: «Confiance», en mai  2006,  et tout récemment son deuxième album: «Vivant!» en mai 2008,

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Ce que retient Pascale de toute son expérience remplie de défis, c'est qu'il faut croire en ses rêves, même si quelquefois ceux-ci nous dépassent et nous semblent impossibles à réaliser.  Il faut parfois les porter longtemps dans notre cœur, les offrir à Dieu, et tout lui remettre entre les mains avec confiance.  Car, si cela est sa volonté, c'est-à-dire si notre rêve correspond aussi au rêve de Dieu ou à une mission qu'il nous confie, il ne nous laissera pas seuls.  Au moment opportun, il nous aidera à réaliser ce que sans Lui nous serions incapables de faire.